BADEN, ENTRE TERRE ET MER

Les échaliers

En breton le mot est "pazenn" (qui veut dire marche), que l'on prononçait "pazieunn". L'échalier est une sorte d'escalier construit dans un mur ou un talus. Au milieu, la pierre plate verticale qui joignait les deux côtés était destinée à permettre le passage des personnes tout en le rendant difficile pour les bêtes.

Les pierres qui entraient dans sa construction étaient suffisamment grosses et lourdes pour résister à l'appui qu'y prenaient les personnes au passage.

Trois sont encore visibles à : Locmiquel - dans le bourg et à la pointe de Toulindac.

Les rûchers

Ce sont des murs isolés ou intégrés à un bâtiment en pierres comportant des niches multiples de 40 cm de profondeur x 40 cm de largeur et de 50 cm à 1 mètre de hauteur environ. Pour protéger les butineuses, le mur est généralement orienté à l’abri des vents dominants et vers le soleil levant.

Ces murs étaient fréquents aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles en France et dans d’autres pays européens comme l'Angleterre ou la Grèce. On y installait des ruches en paille de seigle nouée avec des ronces. Le miel, très prisé, faisait l’objet d’un commerce florissant. La plupart des fermes et beaucoup de manoirs possédaient des ruches.

Un mur est encore visible à Kériboul lorsque l'on emprunte le sentier.

 
 

Toute l'histoire de échaliers et de rûchers se trouve dans les Cahiers du Patrimoine n° 8
que vous pouvez vous procurer auprès du Panier Badennois

panierbadennois56@yahoo.com